La vie de Kayla est tout ce qu’il y a de plus banal. Son père se prénomme Illan Keaton, il a grandit en Amérique avant de se réfugier vers l’Angleterre et ses origines. Sa mère Julia Spencer est une anglaise. Ils ont tous les deux grandis dans des familles de sorciers au sang plus vraiment très pure mais on se sait plus vraiment d’où ça vient. Les sang purs étant une espèce en voix de disparition. Ils ont donc grandis à l’abris du besoin. L’un est avocat spécialiste des finances qui a sauvé de la faillite bons nombres d’entreprises par des stratagèmes parfois douteux, l’autre est avocate spécialisée en pénal, défendant bec et ongle toutes les créatures existant dans le monde de la magie, pas toujours innocente. Deux avocats brillants et réputés qui ont donné naissance à la petite Kayla. Etant donné la place importante que prenait leur travail, ils avaient décidé de n’avoir qu’une enfant.
N’allait pas pour autant croire que Kayla a grandit sans la présence de ses parents. Bien au contraire, le couple avait décidé d’avoir un seul enfant pour pouvoir s’en occuper convenablement. La demoiselle était donc très bien entourée. Et quand ses parents n’étaient pas là, c’était sa famille, ses tantes et grands-parents qui prenaient le relais. Ce qui explique certainement les liens forts qui unissent encore aujourd’hui Kayla et sa famille.
Mais ce serait vous mentir que de vous cacher le côté très petite princesse de Kayla. Fille unique de parents ne manquant pas de moyens, le moins qu’on puisse dire c’est qu’elle n’a jamais manqué de rien. C’était une enfant capricieuse, mais tellement attachante ! Avec ses grands yeux verts et sa bouille d’ange personne ne pouvait rien lui refuser. Elle n’hésitait pas à en jouer ! Déjà à cet âge elle maîtrisait parfaitement la technique de la moue. C’était un véritable petit rayon de soleil, curieuse et montrant de l’intérêt pour tout. La fillette a toujours eut beaucoup d’imagination, comme ça arrive parfois, Kayla s’était créée un personnage imaginaire, Julia, le même nom que celui de sa mère. Mais cette Julia n’avait rien d’une meilleure amie imaginaire c’était en quelque sorte sa meilleure ennemie. Julia passait son temps à se moquer de Kayla. Etant fille unique cela n’avait choqué personne et tout le monde jouait le jeu, au plus grand plaisir de Kayla ! Le jeu était parfois poussé si loin qu’on pouvait se demander si Julia n’existait pas vraiment. Si en grandissant Kayla s’est séparé de Julia, elle n’a pas quitté sa manie du mensonge. Avec un naturel déconcertant Kayla s’est mi à mentir à propos de tout, des détails et parfois des choses plus importantes, mais la petite fille mentait avec tant d’aisance et de naturel, qu’il était bien souvent difficile de discerner le vrai du faux. Normal pour une fille d’avocat comme beaucoup s’amuse à en rire. Pourtant en grandissant et particulièrement à l’adolescence, c’est devenu un véritable problème. Ce n’était jamais méchant, car Kayla n’a jamais été quelqu’un de méchant, bien au contraire. Mais c’était devenu une sorte de façon de se protéger.
Autour d’elle tous ses cousins avait découvert les uns après les autres leurs pouvoirs mais pour elle, impossible de savoir pourquoi ses pouvoir avait mi un peu plus de temps à se manifester. Elle avait neuf ans. A peine un an avant la grande entrée à Poudlard. Ça l’avait d’ailleurs longtemps complexé. C’était lors d’une balade dans un parc londonien, un dimanche, avec ses parents. Pour une raison qui m’échappe aujourd’hui, elle venait de se faire punir par son père, en public, vexée comme une puce, elle avait réussi à la propulser jusque dans le l’étang. La fillette avait très longtemps été fière de raconter son exploit à chaque repas de famille, au grand damne de son père.
Sa vie à Poudlard. Là encore rien de bien extraordinaire. Kayla n’est pas personne à aimer se faire remarquer outre mesure. Elle est plutôt bonne élève, même si elle ne travaille pas très régulièrement et se retrouve très souvent à devoir rendre pour le lendemain un devoir de trois rouleaux de parchemin… Les professeurs apprécient souvent l’intérêt qu’elle porte à tout mais lui reprochent bien souvent ses bavardages incessants. Pour le côté scolaire, la situation est plutôt bien résumé. Le côté relationnel maintenant. Son côté menteuse est assez peu connu, elle n’est pas du genre à se créer des mensonges plus gros qu’elle-même du genre mon père est agent secret, même si parfois la dérive est tentante, elle reste toujours crédible, c’est ce qui fait sa force. Elle ment à propos de sentiments, de relations, de choses qu’elle aurait du faire…L’avoir de son côté quand on se lance dans un mensonge est toujours un bon point ! Le plus souvent elle ment pour arriver à ses fins sans trop se fatiguer. Car l’air de rien, elle a beaucoup d’ambition, c’est une idéaliste qui a toujours besoin de se fixer tout un tas de rêves pour avancer, le plus souvent inatteignables, comme devenir dictateur ou prix Nobel. Pour elle l’amitié est quelque chose de très important. Elle ne collectionne pas les amis mais à confiance totale en ses amis qu’elle serait prête à défendre jusqu’au bout, ce qu’elle fait d’ailleurs très bien. Elle ne supporte pas voir ses proches mal et en souffre beaucoup, c’est une sorte d’éponge qui absorbe les émotions de ses proches, s’ils sont malheureux elle se sera aussi également. Ça peut paraître difficile à croire mais ses amis peuvent avoir confiance en elle, dire qu’elle ne leur mentira jamais ou qu’elle ne leur a jamais menti serait une erreur, mais jamais au risque de leur faire du mal. Et elle leur a promis d’essayer d’être le plus sincère possible avec eux. D’ailleurs ses amis le savent, les plus doués arrivent même à savoir lorsqu’elle ment, un exploit dont on peut se venter. C’est une personne impulsive et déjantée, on ne sait jamais à quoi s’attendre avec elle, c’est ce qui amuse beaucoup ses amis. Elle ressent le besoin d’appartenir à un groupe, que se soit sa famille, ou ses amis, elle ne se revendique pas meneuse, ne cherche pas à l’être et n’en a pas honte. C’est un bon petit soldat qui s’investit beaucoup, elle préfère suivre qu’être suivie, malgré sa personnalité instable quand elle est engagée elle ne l’est pas à moitié. Le seul problème c’est que c’est une personne trop naïve et donc facilement manipulable quand on sait comment s’y prendre. Sachant tout cela on comprend aisément comment la demoiselle s’est retrouvée embarqué dans les Kneazles.
En amour pour elle le mensonge est quasiment obligatoire, la protection ultime, elle n’a pourtant jamais eut d’énorme déception, donc non elle n’a aucune excuse, mais c’est ainsi et ce n’est pas prêt de changer. Elle a d’ailleurs une opinion assez caricaturale de ce qu’est l’amour. C’est quelques chose de tellement beau et fort qu’il ne doit pas être gâché avec des amourettes superficielle d’adolescent, elle attend en quelque sorte le prince charmant mais ça à part ses amis proches personne ne le sait, pour tout le monde ce n’est qu’une fille incapable d’amour.
En ce qui concerne ses inimitiés maintenant. Pour se mettre à dos Kayla, il n’y a pas trente six solutions soit vous lui avez vraiment fait de la peine, soit votre tête et vos attitudes ne lui reviennent pas, tant pis pour vous ! Totalement arbitraire, injuste et incontrôlable. Dans ce cas là aucune pitié ! Son talent pour le mensonge se transforme en arme destructrice. Manipulation, hypocrisie tout est permis ! Quand on trahit son amitié, elle ne le pardonne pas et le fait payer cher, quand on blesse ses proches, c’est la même sanction.
Au premier abord, pour ceux qui ne la connaissent pas, elle parait sauvage et fragile à la fois. Une fragilité si visible sur ses attitudes et sa frêle silhouette mais si bien cachée par ses mensonges. Malgré cela elle n’est pas avare en sourire et sa froideur qui peut parfois passer pour du dédain, se brise vite quand quelqu’un ose lui sourire ou lui adresser un simple salut.
Une mètre soixante neuf pour cinquante deux kilos. Pas très épaisse, elle a très longtemps gardé un physique de petite fille, toute petite, frêle et fragile, mais depuis l’année dernière elle a fait un bond, elle a enfin grandit et commence à avoir un corps de femme. Elle garde une silhouette très fine, qui confirme son apparence fragile. Elle a de long cheveux ondulés, châtains au reflets cuivrés, qu’elle porte la plupart du temps détaché. Qui virevoltent en tout sens et lui tombent souvent sur le visage. Un visage d’ange, ou plutôt de poupée en porcelaine, un visage débordant d’innocence, illuminé par un regard vert envoûtant dont elle sait si bien jouer malgré elle. Ses yeux sont très expressifs, elle se contente souvent d’un regard pour exprimer ce qu’elle ressent et ça suffit amplement. Kayla fait partit des personnes qui ont du charisme, et ce toujours malgré sa fragilité. Elle est élégante et jamais provocante jouant entre une apparence de femme accomplis et de femme enfant comme beaucoup de jeune fille de son âge.
Voilà vous savez à peu près tout de ma Kayla et de ses démons.
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