Ambitio ionis
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 – 16 Go / 512Go (CDAV : ...
499.99 € 699.99 €
Voir le deal

Partagez | 
 

 Quand le blanc rencontre le noir [PV Ezio]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Clematis Kay
.I don't play your rules I make my own
Clematis Kay

Messages : 59
Date d'inscription : 22/02/2010
Age : 37

Quand le blanc rencontre le noir [PV Ezio] Vide
MessageSujet: Quand le blanc rencontre le noir [PV Ezio]   Quand le blanc rencontre le noir [PV Ezio] Icon_minitime1Mar 23 Fév - 20:05

"Et shit, shit, shit ! Fait chier !"

Ces délicates paroles aux douces envolées lyriques venaient de s'envoler délicieusement de ma bouche aux reflets rouge carmin. Non, je n'étais pas une lady, j'en étais bien consciente. D'un autre côté quand je voyais certaine poupées de Poudlard, filles à papa jusqu'au bout des ongles devant parents et professeurs, et harpies furieuses et complètement tarées derrière, je me disais que ce n'était sûrement pas une grande perte pour moi. Ça n'avait pas l'air d'être bon pour la santé mentale d'être tout droit sorti d'un château et d'une famille à rallonge.

La cause de mes jurons se trouvait être au bout de mes pieds. Nous étions dimanche, jour bénit où nous étions dispensés de cours. Et nous pouvions aussi nous passer de mettre nos robes de sorciers, ce que j'avais fait avec joie. Chemisier blanc au col remonté, bretelles bleues, short d'un jaune qui vous explosait au visage et collants qui rappelaient savamment la couleur de mon rouge à lèvre ultra voyant. Pour compléter le tout, j'avais sorti avec délice l'une de mes paires de chaussures aux talons vertigineux, qui donnaient à mes jambes déjà exagérément longues une allure de cou de girafe interminable. Je n'avais juste pas prévu que dans les escaliers farceurs de Poudlard c'était tout, sauf conseillé. Après avoir failli me rompre le cou une ou deux fois en sautant comme je le pouvais de l'un à l'autre, je décidai d'enlever mes chaussures pour me glisser plus facilement sur la terre ferme, ce que je fis. Sauf que je n'avais absolument aucune idée de l'étage où je venais d'atterrir.


"Pffff, bien joué Clem', ça t'apprendra à faire ta fille frivole..."

J'étais pourtant loin d'être une accro à mon physique ou une fashion-victim. Mais j'étais une fille mine de rien, et même si j'avais mes goûts bien à moi, j'aimais m'amuser avec le maquillage et les vêtements.
Chaussures jetées sur l'épaule, tenues du bout d'un doigt, mon autre main tenant fermement mon carton à dessin que j'avais réussi à sauver de la chute fatale, je m'avançai un peu pour déboucher sur un couloir... Qui ressemblait à tous les autres. Il allait me falloir chercher un peu plus pour trouver une salle ou un endroit qui me permette de me repérer dans les étages. Cependant, alors que j'en étais à choisir entre la droite ou la gauche, j'entendis des éclats de voix un peu plus loin. Je ne pouvais pas distinguer ce qu'il se disait, ni par qui, mais l'échange n'avait pas l'air bien sympathique. Curieuse et intriguée, je m'avançai vers le bruit lointain, qui s'était arrêté avant que je n'arrive à l'endroit où le couloir faisait un angle droit.

J'y découvris un garçon au regard ténébreux et à la tignasse brune entremêlée, sans que je puisse savoir si une des voix que j'avais entendu avait pu être la sienne ou s'il venait comme moi de déboucher dans le couloir. Ce garçon, je l'avais déjà vu auparavant à Poudlard. Vu, mais jamais entendu. Tout ce que je savais de lui, c'est qu'il était à Serpentard et c'était absolument tout.
Mes yeux bleus passèrent de lui au couloir vide, pour revenir sur lui ensuite. Je n'avais pas mon uniforme et donc pas de signe qui lui permette de savoir que j'étais à Poufsouffle. Il n'y avait plus qu'à espérer qu'il ne le sache pas, car nos deux maisons ne s'appréciaient guère, en général, et je n'avais pas particulièrement l'envie de me faire remballer dès le début de matinée. A moins qu'il ne soit un Serpentard particulièrement ouvert d'esprit ; c'était rare, mais il ne fallait tout de même pas mettre tous les verts dans le même sac. Certains n'avaient pas voulu atterrir là, les pauvres. Moi pour l'instant tout ce que je souhaitais, c'était assouvir ma curiosité.


"C'est toi qui a crié ?"
Revenir en haut Aller en bas
Ezio L. Blackscale
« c'est par où la présentation ?

Ezio L. Blackscale

Messages : 38
Date d'inscription : 22/02/2010
Age : 32

Quand le blanc rencontre le noir [PV Ezio] Vide
MessageSujet: Re: Quand le blanc rencontre le noir [PV Ezio]   Quand le blanc rencontre le noir [PV Ezio] Icon_minitime1Mer 24 Fév - 9:58

    Dimanche, une journée que je n'appréciais pas plus qu'un jour de vacances. Disons qu'en ce début d'hiver, c'était une journée presque monotone, la pluie empêchant toute sortie. Et donc à part Pré-au-Lard, il ne restait que peu d'endroits où aller à part le château. Et moi, j'aimais l'action d'une journée de cours, le défi mental que représentaient les difficiles exercices. C'était très stimulant, enrichissant. Mais à la longue, ça pouvait devenir très fatiguant, sûrement raison pour laquelle nous avions le dimanche. Soupirant, je me levai de mon lit. L'après-midi était déjà avancé, et lorsque je me dirigeai vers la porte, Mortem s'enroula autour de ma taille, tel une ceinture. Je ne portais qu'un bas de training. Pourquoi moi, l'élégant Ezio, étais-je dans cette tenue ? Car après avoir mangé à midi à la grande salle, je m'en étais directement retourné aux dortoirs, et ce afin de prendre un peu de repos. Les professeurs nous avaient avertis que la semaine allait se montrer particulièrement épuisante, alors je prenais mes précautions. Je me rendis aux toilettes du dortoir des Serpentards, et en me dénudant, j'entrai dans la douche. L'eau chaude termina de me relaxer, me réveillant totalement après un après-midi à somnoler et à discuter discrètement avec Mortem. Ce dernier justement, m'avait accompagné : il ne craignait pas l'eau, sachant nager.

    Quelques minutes plus tard, une dizaine peut-être, je me retrouvais sec, en train de m'habiller. N'étant pas obligé de vêtir l'uniforme scolaire, je profitai pour enfiler des jeans que j'avais acheté dernièrement, ainsi qu'un t-shirt beige, enfilant par dessus un gros pull en laine de la même couleur. Ainsi chaudement habillé, je sortis du dortoir, me retrouvant dans les couloirs froids des sous-sols, Mortem caché sous mes habits, au chaud, lui. Empruntant les escaliers, je passai devant la Grande-Salle, et mis à part quelques groupes d'élèves discutant ou étudiant devant des brioches, je n'y vis rien d'intéressant. En fait, je ne savais pas trop où aller, aussi me mis-je donc à emprunter les escaliers magiques sans but précis, comme ils arrivaient. Soudain, je m'aventurai dans un couloir qui me parut familier. En fouillant dans mes souvenirs, tout me revint : au fond, une porte verrouillée donnait sur un ancien bureau de professeur, dont les rumeurs affirment qu'il était Mage Noir. Tout sembla se taire, plus aucun escalier ne bougeait : ma vue semblait s'être concentrée sur la porte, j'étais attiré, comme par une force invisible.

    Je fus interrompu dans mes pensées par un groupe de fantômes qui apparurent juste derrière moi, discutant de la météo et de je ne sais plus quels ministres. Une conversation banale, sans intérêt. Sauf lorsqu'une élève apparut au bout du couloir. Je l'avais déjà vue, mais sans me souvenir de son nom ni de sa maison. Par contre, son accoutrement était ... voyant. Chemisier blanc, un bas jaune pétant, tenu par des bretelles bleues. Enfin bref, ce n'était pas du tout mon genre. Mais ne l'ayant encore jamais rencontrée, ou du moins, n'en gardant aucun souvenir, je n'allais pas porter de jugements hâtifs.

      C'est toi qui a crié ?

    Quelle idiote, pensai-je en soupirant. Avais-je vraiment l'air de quelqu'un ayant eu peur au point de crier ? Elle m'avait confondu avec les fantômes, à présent disparus, qui, effectivement, avaient poussés des cris perturbateurs à l'annonce d'un quelconque événement au ministère de la magie. Après l'avoir observée pendant quelques secondes, je lui dis d'une fois neutre :

      Ai-je l'air d'avoir crié ? - Après un peu d'agacement de ma voix, ce fut la curiosité qui reprit le dessus : Et qui es-tu ? Car tu ne sembles pas être une Serpentard.

    Ma phrase sonnait comme un défi ...
Revenir en haut Aller en bas
Clematis Kay
.I don't play your rules I make my own
Clematis Kay

Messages : 59
Date d'inscription : 22/02/2010
Age : 37

Quand le blanc rencontre le noir [PV Ezio] Vide
MessageSujet: Re: Quand le blanc rencontre le noir [PV Ezio]   Quand le blanc rencontre le noir [PV Ezio] Icon_minitime1Jeu 25 Fév - 23:29

Mon sourcil droit se leva dans une courbe gracieuse. Okay, je n'étais peut-être pas précisément tombée sur un Serpentard à l'esprit ouvert. Ma question semblait l'avoir en tout cas agacé légèrement - comme si je pouvais deviner qu'il ne faisait pas partie des voix que j'avais entendues. J'aurais bien été tentée de lui répondre que, pourtant, il m'avait semblé entendre une voix féminine comme la sienne, mais je me contentais de le penser sans le formuler tout haut, comme très souvent. Déjà, parce que mon interlocuteur ne m'avait rien fait, à proprement parler. Pas encore. Et ensuite, parce que malgré un changement radical dans ma personnalité depuis que j'étais à Poudlard, mes années d'enfance m'avaient suffisamment marquées pour que je ne lance pas des piques à la première personne venue sans réellement la connaître. Je savais me défendre, bec et ongles, mais principalement avec les gens contre qui j'avais vraiment une dent.
Et enfin, allez savoir pourquoi... Mais je n'avais vraiment pas envie de chercher la petite bête au Serpentard devant moi, tout simplement.

Je me contentais donc de hausser les épaules, un air indifférent sur le visage.


"Je voulais simplement m'en assurer, c'est tout. Je note pour la prochaine fois que tu n'es pas quelqu'un qui crie."

Mes deux prunelles bleues s'arrêtèrent un peu plus longuement sur son visage pour l'observer plus attentivement. Ce qu'ils captèrent tout de suite, c'est qu'il avait un visage parfait pour que je le dessine. A moins que ce ne soit mon esprit qui en eut envie immédiatement. Ou les deux. Toujours est-il que je lançais un rapide coup d'œil à ma pochette à dessin, toujours coincée sous mon bras gauche ; en plus, j'avais mon matériel là. Mais je n'oserais jamais lui demander. Si c'était pour qu'il m'envoie bouler au loin, non merci. Ou alors il allait me prendre pour une groupie, qu'un garçon avec une bouille comme la sienne ne manquait sûrement pas d'avoir. Oui, il devait plaire aux filles avec son visage carré et rassurant, sa mâchoire puissante, son regard clair bien marqué par des sourcils fournis et ses cheveux en bataille. J'imaginais sans peine la traînée de nanas folles dingues de lui qui devait le suivre comme son ombre. Me penchant légèrement sur le côté, je m'assurai qu'aucune d'entre elle ne se trouvait derrière lui, mais le couloir était vide. Étrange. Il avait peut-être réussi à les semer ?

Pourtant pour ma part, je ne l'observais pas avec des yeux de convoitise ni n'avait l'envie de tenter quelque chose. Il était beau, certes, mais ça n'avait d'intérêt pour moi que parce que ça me donnait envie de tracer ses traits.

Sa deuxième question me fit lever encore plus mon sourcil déjà haut. Si je ne portais pas mon carton à dessin d'un côté et mes chaussures de l'autre, j'aurais bien croisé les bras sur ma poitrine, tandis que je saisissais parfaitement l'air de défi qu'il avait donné à son ton. Je décidai de le relever, et pour ça j'employai exactement la même formulation qu'il avait utilisée pour me répondre précédemment.


"Ai-je l'air d'être une Serpentard ?"

D'accord, j'étais peut-être encore trop renfermée pour oser lui lancer de petites piques alors qu'il ne m'avait pas cherché ; mais si on essayait de jouer avec moi, il ne fallait pas s'attendre à ce que je baisse la tête et que je plie.
Cependant mon ton n'avait rien de méchant, au contraire. Un léger sourire avait soulevé le coin de mes lèvres tandis que mes yeux brillaient d'une lueur ironique. Moi aussi, je le défiais.


"Je suis Clematis Kay, 6ème année. Et je suis à Poufsouffle."

J'avais prononcé cette dernière phrase bien distinctement tout en maintenant son regard calmement mais fermement, comme pour le défier de faire une quelconque remarque sur ma maison. Pour lui montrer aussi que j'étais fière d'y appartenir, même si, je devais bien l'avouer, je m'étais toujours demandée pourquoi le Choixpeau m'avait envoyée chez les jaunes. Sûrement par dépit à bien y réfléchir ; je n'étais pas assez sage pour les Serdaigles, pas assez courageuse pour les Gryffondors, et peut-être pas assez sournoise pour les Serpentards. Il ne restait au final que les Poufsouffles.

"Et toi ? A part porter le vert, qui es-tu ?"

Alors que je me penchais en avant pour remettre mes chaussures, une pensée me traversa l'esprit : je me rendais compte que ça devait être la première fois que je me présentais aussi facilement à quelqu'un que je ne connaissais pas. D'habitude j'étais plutôt sur mes gardes, et je ne donnais pas d'informations sur moi tant que la partie adverse ne m'avait pas montré ses bonnes intentions. J'avais un gros problème de confiance, que ce soit en moi ou dans les autres et ça se ressentait dans mes relations. Bien entendu avec ceux qui avaient réussi à percer ma carapace protectrice il n'y avait aucun souci. Mais encore fallait-il y arriver et ne pas se laisser décourager avant. Alors pourquoi avais-je baissé les barrières avec lui ? D'autant plus qu'outre d'être un inconnu, il était à Serpentard et allait probablement tiquer en sachant que j'étais à Poufsouffle. Et que, pour ne rien arranger, il y avait certaines personnes de sa maison que je ne portais absolument pas dans mon cœur et qui, fatalement, me donnaient plutôt une mauvaise impression des verts... Préjugés, quand tu nous tiens.
Revenir en haut Aller en bas
Ezio L. Blackscale
« c'est par où la présentation ?

Ezio L. Blackscale

Messages : 38
Date d'inscription : 22/02/2010
Age : 32

Quand le blanc rencontre le noir [PV Ezio] Vide
MessageSujet: Re: Quand le blanc rencontre le noir [PV Ezio]   Quand le blanc rencontre le noir [PV Ezio] Icon_minitime1Ven 26 Fév - 11:57

    Je n'aimais pas du tout sa manière de me regarder. J'avais l'impression d'être observé dans mes moindres détails, comme un vulgaire tableau qu'on mettait en vente aux enchères. Levant alors les sourcils, la jeune femme me lança sur le même ton de voix si elle avait l'air d'une Serpentard. Rageant intérieurement, je me promis qu'à l'avenir, je serais plus direct. Ca éviterait ce genre de situations. Je la regardai d'un air pas très sympathique : évidement, elle n'avait pas l'air le moins du monde d'être une Serpentard. Et puis je connaissais normalement tous les membres de ma maison, et à défaut d'en savoir tous les noms, je les reconnaissais tous de vue, même ceux de première année. Sourire ironique aux lèvres, la jeune femme déclara s'appeler Clematis Kay, élève de sixième année. A l'annonce de sa maison, Poufsouffle, je ne pus réprimer un sourire narquois. Oh, les justes et les loyaux Blaireaux de Sable. Riant intérieurement, je me promis d'utiliser cette information plus tard.

    Clematis Kay ... jamais encore je n'en avais entendu parler. Mais bon, nous n'avions pas de cours communs avec les sixièmes années, et je ne m'approchais guère de leur table à la Grande Salle, ce qui expliquait sûrement la raison de cette ignorance dont, il fallait bien l'avouer, je m'en fichais un peu. Qu'en avais-je donc à faire d'une Poufsouffle quelconque ? Quoiqu'en y réfléchissant bien, elle me disait quelque chose. J'avais l'impression de déjà l'avoir vue quelque part. Bah, je l'avais sûrement croisée dans les couloirs de Poudlard lors d'une banale journée de cours, l'ayant trouvé suffisamment intrigante pour que pendant quelques secondes, je garde son image à l'esprit. Enfin bref. Elle me demanda, d'une manière très peu polie, qui j'étais.

    C'était bien rare à Poudlard que quelqu'un ne me connaisse pas. Car en me voyant, beaucoup d'élèves préféraient s'esquiver, changer de couloir. J'en avais même déjà vu qui avaient risqué de se rompre le cou en sautant de justesse sur un escalier mouvant. Mais ceux-là, c'étaient en général ceux qui par le passé, avaient déjà eut l'inconscience de me défier ou de me faire un sale coup. En général, cela ne présageait rien de bon pour eux, et mes victimes ne rééditaient jamais leurs "exploits".

      Ezio Blackscale.

    Normalement, mon nom devrait lui dire quelque chose. Ma réputation n'était plus à faire, et même cette Poufsouffle devait déjà l'avoir entendue. J'en étais sûr. Même Mortem pouvait se déplacer dans les couloirs bondés sans soucis, un passage s'ouvrant rapidement devant lui. En effet, personne ne voulait se tenter à faire du mal à un Cobra Royal de quatre mètres : le venin de mon compagnon pouvait tuer un homme en quinze minutes, alors combien de temps tiendrait un adolescent ? Pas très longtemps ... et puis s'attaquer à Mortem revenait à s'attaquer à moi, et donc, à en subir les conséquences. Heureusement, mon serpent préférait voyager en s'enroulant autour de moi, invisible, si bien que personne ne le remarquait jamais. Et puis lorsqu'il devait se déplacer seul, il utilisait des chemins très discrets.

      Et que me vaut l'honneur de ...

    Je fus interrompu dans mon ironie par un petit fantôme. Mon coeur sembla s'arrêter de battre : s'agissait-il de ... non, impossible ! Ce n'était ni techniquement, ni physiquement, ni mentalement, rien, totalement impossible ! Mais alors pourquoi j'avais le sentiment que c'était elle ? Mon cœur battait tel un tambour, voulant sortir de ma poitrine. Haletant, je suivis le fantôme de la petite fille passer au dessus de moi et s'enfoncer dans la porte scellée de la soi-disant ancienne salle d'un Mage Noir. Une fois le fantôme disparut, je retrouvai un peu de mon calme. Pourquoi avais-je perdu tous mes moyens face à cette apparition ? Ce n'était qu'une fille, peut-être trop jeune pour entrer à Poudlard encore. Ca ne pouvait pas être le fantôme de ma sœur. Mais je n'en savais rien ... Par contre, il y avait intérêt à ce que Clematis ne dise absolument rien de ce qu'elle venait de voir. Que pensaient les autres s'ils apprenaient qu'Ezio, celui qui n'a peur d'aucun élève à Poudlard, avait été autant dérouté par un simple fantôme, qui de plus est d'une gamine ? Mais était-ce une enfant banale, ou s'agissait-il de elle ?

      Tu ne peux pas comprendre, alors ne t'avises pas d'aller répéter ceci.

    Si dans ma voix elle avait put percevoir une note claire de menace, elle avait également du repérer l'émotion que je n'avais pus filtrer. La douleur qui s'emparait de moi quand je pensais à elle était difficile à réprimer ...



    ( J'espère que cette action ne te dérangera pas. C'est une manière pour expliquer notre future relation compréhension :D )
Revenir en haut Aller en bas
Clematis Kay
.I don't play your rules I make my own
Clematis Kay

Messages : 59
Date d'inscription : 22/02/2010
Age : 37

Quand le blanc rencontre le noir [PV Ezio] Vide
MessageSujet: Re: Quand le blanc rencontre le noir [PV Ezio]   Quand le blanc rencontre le noir [PV Ezio] Icon_minitime1Mar 2 Mar - 2:45

[Ça ne me dérange pas du tout, au contraire ^^]

Je finissais de lacer mes chaussures autour de mes chevilles et je ne vis pas son sourire narquois à propos de la maison à laquelle j'appartenais. Je me relevais seulement lorsqu'il se présenta brièvement, me donnant simplement son nom. Ma pochette à dessin restée par terre, je pus enfin croiser les bras ; Ezio Blackscale, hein ? Alors c'était lui, l'affreux méchant de Poudlard ? Évidemment que j'avais ne serait-ce qu'entendu parler de lui. En revanche, je l'imaginais avec une tronche d'ignoble bouc puant et maugréant dans sa barbe, quelque chose comme ça. Je n'avais jamais beaucoup prêté attention aux rumeurs sur lui et n'en savais donc pas grand chose au final. A part qu'il faisait peur à beaucoup de monde. A le voir comme ça, je ne comprenais pas bien pourquoi : d'accord il avait un regard de fer et des paroles qui frisaient l'ironie mal placée, mais en quoi était-ce différent de bien d'autres Serpentards ? Mais du haut de mes 16 ans, j'avais quand même appris qu'il ne fallait pas se fier aux apparences. Peut-être étais-je aussi trop naïve, mais je restai là à discuter avec Ezio Blackscale, même en sachant qui il était. Certains m'auraient traités de folle. Moi je ne le connaissais pas pour le moment, donc je ne voyais rien à craindre.

J'avais surtout entendu parler d'un détail associé au nom d'Ezio, et ce détail mesurait quelques mètres d'après ce que j'en avais compris. Je le regardais attentivement une nouvelle fois pour essayer de distinguer un bout de son serpent, mais je ne vis rien. Peut-être ne l'avait-il pas avec lui ? Dommage. J'adorais ce genre de bestiole. Le genre de bêbête que la plupart des filles détestaient, moi ça m'intriguait. Je n'irais pas jusqu'à dire que je ferais d'une araignée ma dame de compagnie, il ne fallait pas exagérer ; mais je les regardais sous toutes les coutures, j'aimais observer leur façon de se déplacer, de vivre. Peut-être des relents de ma personnalité de dessinatrice. Toujours était-il que j'aurais bien vouloir apercevoir la fameuse bête qui faisait tant hurler les filles et se méfier les garçons.


"Ezio Blackscale... Une des seules choses que je sais sur toi, c'est que tu as un serpent, non ?"

Mais avant que nous ayons pu nous étaler sur le sujet, Ezio s'interrompit brusquement en plein milieu d'une phrase.
Instantanément, je relevai les yeux sur lui pour voir d'où venait son trouble. Apparemment d'en haut, puisqu'il avait le regard fixé en l'air. Un regard étrange où se mêlait une sorte de peur qui tenait plus à une surprise totale qu'à une réelle crainte semblait-il, et quelque chose d'autre... Comme s'il était complètement perdu, ou dépassé par ce qu'il voyait. Enfin c'est ce que mon esprit étrange et déjanté en conclut.
Je levai moi-même les yeux rapidement pour découvrir au-dessus de nos têtes un des nombreux fantômes qui parcouraient Poudlard. Mais celui-la était assez inhabituel : si Mimi Geignarde avait un physique assez jeune, il s'agissait là d'un fantôme d'une toute petite fille. En 6 ans de vie ici, je ne me rappelais pas d'en avoir déjà vu d'aussi petite et mignonne.

Etrange qu'Ezio...
Un nouveau coup d'oeil à mon interlocuteur me figea sur place. Était-ce vraiment le vrai Ezio, le serpentard dont tout le monde parlait, ou m'avait-il donné un faux nom ? A entendre les rumeurs, il était parfaitement insensible. Celui que j'avais en face de moi venait, volontairement ou non, de me laisser entrevoir clairement une part de son âme. Il avait réellement l'air déboussolé, perdu et... Blessé ?

Je ne comprenais pas ce qui avait pu le perturber autant dans ce fantôme, mais lorsqu'il m'intima l'ordre de ne répéter cet incident à personne, sa voix tremblait encore d'une émotion que je connaissais bien. Il avait mal. Pas mal physiquement, mais il avait le souffle coupé par un mal plus intérieur. Ou alors j'étais totalement à côté de la plaque, mais ses yeux étaient encore suffisamment expressifs pour que je me doute de voir juste. Il n'avait pas encore pu reprendre tout à fait le contrôle de lui-même.
Mon but n'était cependant pas de m'apitoyer sur son sort, tout comme je n'avais pas non plus l'envie de me moquer. J'aurais pu effectivement utiliser cet épisode à des fins personnelles, pour le "tenir" sous ma coupe, plus ou moins. J'en aurais été capable, surtout s'il avait continué à jouer des airs supérieurs et à me prendre pour une moins que rien, ce qui me rappelait fâcheusement Rosean. Et Merlin savait qu'une seule peste me suffisait pour que je n'ai pas en plus un autre fils à papa sur le dos. Mais tout Serpentard hautain qu'il était, son regard déchiré m'avait touché, quelque part au fond de moi. J'en restai un instant silencieuse, comprenant qu'il était aussi humain semblait-il, malgré tout ce qu'on pouvait raconter sur lui. En tout cas il fallait bien qu'il le soit encore un peu pour souffrir de la sorte.

Je mis mes mains dans mes poches dans une sorte de signe pacifiste, quelque chose du genre.


"Ce ne sont pas des menaces qui me feront t'obéir plus facilement. Je ne compte pas répéter ça à qui que ce soit, ce ne sont les affaires de personne. Mais je ne fais pas ça parce que j'ai peur de toi, qu'on soit bien d'accord."

Et pour illustrer mes propos, je le fixai une nouvelle fois, sans baisser les yeux. J'avais l'habitude qu'on ne m'aime pas, voir qu'on me déteste et bizarrement ça avait eu pour effet étrange que je n'aie pas peur de grand monde. J'avais des craintes, bien sûr ; mais m'impressionner ou m'intimider était devenu difficile.

"Tu devrais la suivre. Je ne sais effectivement pas qui c'est, mais il est clair qu'elle t'a chamboulé. Si on se dépêche, on devrait pouvoir la rattraper, je ne pense pas qu'elle ait eu le temps d'aller loin."

Oui, je m'étais clairement inclue dans le "on". Pas que je voulais m'incruster spécialement, mais j'avais une amie dans le château que peu de monde reconnaissait à sa juste valeur, et elle avait une certaine science des cachettes, tours et détours de Poudlard, et elle m'en avait appris quelques uns. Il me semblait pouvoir utiliser ceux du coin en tout cas, à condition que je ne me trompe pas sur le lieu où nous étions...
Revenir en haut Aller en bas
Ezio L. Blackscale
« c'est par où la présentation ?

Ezio L. Blackscale

Messages : 38
Date d'inscription : 22/02/2010
Age : 32

Quand le blanc rencontre le noir [PV Ezio] Vide
MessageSujet: Re: Quand le blanc rencontre le noir [PV Ezio]   Quand le blanc rencontre le noir [PV Ezio] Icon_minitime1Ven 12 Mar - 23:06

    En fourrant ses mains dans ses poches, comme pour m'adresser un signe de compréhension, Clematis m'annonça que les menaces n'avaient aucun effet sur elle. Évidement, après ce qui venait de se passer, c'était plutôt moi qui n'avais pas trop intérêt à lui chercher des ennuis. Encore tout tremblant, je fus pourtant soulagé lorsqu'elle m'avoua que cet "événement" ne serait répété à personne : elle respectait ma vie privée. Toutefois, Clematis mit bien au clair le fait qu'elle ne garderait pas ce "secret" par peur. Alors par quoi ? De la peine pour moi ? J'avais presque envie de rire à cette idée ! A Poudlard, aucun élève autre qu'un Serpentard ne m'avait jamais adressé le moindre comportement amical. Personnellement, cette situation m'allait très bien. Mais Clematis n'avait jamais entendu parler de moi, à part qu'elle connaissait ma maison. Serait-ce différent ? J'y croyais très peu …

    Mon interlocutrice m'ordonna presque de suivre le fantôme. Quoi ? Elle voulait que je pourchasse le spectre de ma sœur ? A son évocation, mon cœur accéléra. Cette sensation, elle me faisait peur, je ne la connaissais pas beaucoup : ne pas savoir quoi faire. Avancer dans l'inconnu, sans savoir ce qui m'attendait si, comme le suggérait Clematis, je suivais ma sœur. Par contre, le "on" de Clematis m'intrigua : pourquoi avait-elle envie de jouer à la chasse aux fantômes en ma compagnie ? Car en fait, elle n'avait strictement rien à gagner à venir avec moi. Bref, je ne comprenais pas. Mais pour une fois, je mis mon côté solitaire de côté, et en acquiesçant, je me lançai en courant vers la porte. De ma baguette, j'eus vite fait de débloquer la serrure, et après avoir respiré un grand coup, j'entrai.

    A l'intérieur, aucune lumière ne laissait entrevoir ce que la pièce contenait. Allumant ma baguette à l'aide d'un Lumos, je n'y vis qu'un bureau de professeur normal : aucune trace de quelconque Magie Noire. Par contre, la couche de poussière prouvait bien que cette pièce n'était plus utilisée depuis quelques années déjà ! Augmentant la puissance de mon sort, j'illuminai cette fois la pièce de manière convenable, après quoi je balançai mon regard de gauche à droite, espérant apercevoir le fantôme de ma petite sœur. Je me rendis alors compte de la présence de Clematis. Je ne pouvais pas me contenter de l'ignorer, alors que visiblement, elle ne voulait que m'aider et comprendre ce qui se passait. Prenant le temps d'articuler, je lui dis en la regardant dans les yeux :

      Ce fantôme … c'est quelqu'un qui m'est extrêmement cher. Mais elle n'est jamais venue à Poudlard …

    En effet, comment cela se faisait-il ? Normalement, les fantômes n'étaient-ils pas sensés rester sur le lieu où ils ont perdu la vie ? Le seul lien que je voyais entre ma sœur et l'école, c'était moi. Étais-je donc la raison de sa venue à Poudlard ? Et si cette théorie s'avérait exacte, pourquoi seulement maintenant ? Pourquoi attendre tant d'années pour se manifester ? C'était … étrange. Voyant une petite lueur du coin de l'œil, je me retournai rapidement : ma sœur … elle était en train de me regarder il y a quelques secondes, j'en étais sûr ! Sauf qu'elle disparut de nouveau derrière les murs … Pourquoi jouait-elle à cache-cache avec moi ? Elle était tout pour moi, je ne voulais que la voir, lui parler. Si elle était toujours de ce monde, il y avait une raison. Il fallait que je découvre, que j'en sache plus. Que je lui parle, qu'elle me dise quelque chose. Regardant Clematis d'un regard suppliant, je lui demandai :

      C'est … elle est morte il y a longtemps. – articulant alors avec une difficulté extrême, je réussi néanmoins, dans la douleur : C'est ma sœur.
Revenir en haut Aller en bas
Clematis Kay
.I don't play your rules I make my own
Clematis Kay

Messages : 59
Date d'inscription : 22/02/2010
Age : 37

Quand le blanc rencontre le noir [PV Ezio] Vide
MessageSujet: Re: Quand le blanc rencontre le noir [PV Ezio]   Quand le blanc rencontre le noir [PV Ezio] Icon_minitime1Sam 20 Mar - 12:27

Ma suggestion eut l'air de convenir à Ezio car après seulement quelques secondes de réflexion il s'élança, baguette en avant, et suivit les traces de la fillette fantôme. Je lui emboîtai le pas rapidement, sans véritablement réfléchir. J'en oubliai même mon carton à dessin derrière moi, ce qui montrait à quel point j'étais perturbée ; il resta donc dans le couloir alors que je m'engouffrais à la suite d'Ezio dans la salle baignée d'ombre.
Si j'avais pu prendre du recul ne serait-ce que quelques secondes sur la situation, nul doute que je me serais traitée de folle timbrée : j'étais en train d'entrer dans une pièce où on n'y voyait strictement rien, à un endroit du château qui était manifestement peu fréquenté, avec un Serpentard à la réputation terrible, et pour couronner le tout à la poursuite d'un fantôme. Sur une échelle de dangerosité, j'explosais certainement tous les scores. Mais j'étais inconsciente des éventuels risques en cet instant présent, et puis l'expression que j'avais vue sur le visage d'Ezio m'avait chamboulée et je n'arrivais pas à douter qu'il était sincère.

A la lumière de nos lumos, la pièce paraissait encore plus glauque. Apparemment, pas de trace du fantôme, dont j'ignorais toujours l'identité. Le jeune homme avec moi m'éclaira cependant rapidement, d'abord en m'avouant que c'était quelqu'un qui lui était extrêmement cher. Si je doutais encore de sa bonne foi, je fus très rapidement sûre et certaine que cet être transparent avait une importance capitale pour Ezio lorsqu'il l'aperçut se faufiler de nouveau à travers un mur. Quand il reposa son regard douloureux vers moi et qu'il précisa qu'il s'agissait de sa sœur, je blêmis et du m'appuyer sur le dossier d'une chaise poussiéreuse.

Je n'étais pas particulièrement douillette, voire même très peu en comparaison d'autres filles de l'école, mais j'avais aussi une sacrée couche d'armure qui dissimulait et protégeait autant que faire ce peut mes blessures personnelles. Ezio, en parlant de sa sœur, avait touché un point profond et sensible en-dessous de ma carapace. Mes rapports avec ma famille, c'était mon plus gros point faible, tout en étant paradoxalement aussi une des choses qui me rendait plus forte. Sans vouloir jouer dans le mélodrame, je considérais que je n'avais pas vraiment de parents ; ils ne m'avaient en tout cas jamais aimé et je ne savais pas vraiment ce que ça faisait d'avoir une mère et un père pour qui on était tout. Quant à mes sœurs, elles avaient toujours suivi le comportement de mes parents - pouvais-je les blâmer ? - et l'amour fraternel avait été aussi inexistant que l'amour parental.
C'était donc une situation assez troublante : je savais que j'aurais dû avoir le droit à quelque chose dans mon enfance, je savais qu'il me manquait quelque chose d'essentiel, mais je ne savais pas quoi exactement. Je l'avais déjà vu en regardant d'autres enfants dans les écoles moldues, ou en regardant la télévision, en lisant des histoires, mais je ne l'avais jamais ressenti.

Alors voir Ezio, celui à la réputation d'insensible, de froid et de méchanceté, apparaître si meurtri à cause de la simple vision de sa sœur, ça me bouleversait complètement moi aussi. Ainsi c'était ça, d'avoir quelqu'un qui vous aimait autant ? Je baissa le regard vers le sol et ma voix ne fut qu'un murmure dans la pièce vide et silencieuse.


"Ta sœur a de la chance d'avoir un frère comme toi."

Oui j'employais le présent malgré l'apparition fantomatique ; même si elle était morte, ça n'enlevait rien au fait qu'elle avait de la chance.
J'avais le sentiment que je devais faire quelque chose pour les aider tous les deux. Il fallait que je me concentre : elle venait de passer par un mur, qu'y avait-il derrière ? Où était-on ? Quelles cachettes Cassie m'avait-elle apprise dans le coin ? J'eus très rapidement une illumination et une demie-seconde plus tard j'avais instinctivement attrapé la main d'Ezio pour l'attirer avec moi dans le couloir qu'on venait de quitter, et que je repris en sens inverse. J'espérais sincèrement ne pas me tromper, mais le mur orné d'un chandelier à 5 bougies et d'une immense tapisserie terne devant lequel on finit par arriver me confirma que je ne m'étais pas trompée... A moins qu'il n'y ait plusieurs murs à l'identique dans Poudlard, ce qui n'était pas non plus impossible.


"Bon... Ne montre ça à personne. Des passages secrets qui ne sont plus secrets, c'est loin d'être drôle. Il faut juste que je me souvienne de l'enchainement..."

Le but était en fait d'éteindre les bougies dans un certain ordre - leurs flammes se rallumant de toute façon immédiatement toutes seules. Le premier essai se révéla faux, tout comme le second, mais je parvins à déclencher un déclic victorieux au troisième essai. Soulevant la lourde tapisserie du mur, je dévoilai une porte au Serpentard près de moi, et je ne tardai pas à l'ouvrir. Elle menait en réalité à une autre pièce, tout aussi poussiéreuse que celle qu'on venait de quitter, et encore plus sombre. Et pour cause : à part ce passage secret que Cassie avait découvert je ne savais trop comment, aucune autre ouverture n'y menait et aucune fenêtre ne laissait deviner sa présence. Étrangement, la salle était jonchée d'objets de toutes sortes, comme si des siècles de sorciers y avaient entreposés leurs affaires ; il y avait des livres, des parchemins écrits ou vierges, des sacs, des vêtements, mais aussi des meubles, armoires, horloges, fauteuils... Tous plus vieux et usés les uns que les autres.

Je montrai un côté de la pièce à Ezio et me mit à chuchoter.


"Si je ne me trompe pas, ce mur-la donne sur le bureau que nous venons de quitter... Donc ta sœur devrait être ici, à moins qu'elle n'ait déjà traversé la pièce. Mais... "

Je m'interrompis le temps d'un souffle. La situation était étrange tout de même. Je n'avais pas la prétention de connaître les fantômes sur le bout des doigts mais pour avoir déjà discuté avec plusieurs d'entre eux, je savais qu'en règle générale ils hantaient les lieux e leur mort. Bien entendu, ce n'était pas toujours vrai et ils pouvaient se déplacer, mais il devait y avoir une raison pour que la petite soeur d'Ezio se retrouve là et apparaisse comme par hasard devant lui. Cétait comme si...

"Tu vas peut-être me prendre pour une folle mais... Est-ce qu'elle n'essayerait pas de t'amener quelque part ? Peut-être pour te parler ?"

Le seul souci était que ma connaissance des passages secrets de Poudlard restait tout de même assez limitée... Il n'y avait plus qu'à espérer que cette pièce conviendrait à la fillette.

[Je te laisse décider pour la suite, si elle est là, pas là, si elle s'en va ou non : moi je m'adapte ! ^^]
Revenir en haut Aller en bas
Sorrow Noam Black
« regarde mon badge : y a marqué admin

Sorrow Noam Black

Messages : 169
Date d'inscription : 24/01/2010
Age : 40

Quand le blanc rencontre le noir [PV Ezio] Vide
MessageSujet: Re: Quand le blanc rencontre le noir [PV Ezio]   Quand le blanc rencontre le noir [PV Ezio] Icon_minitime1Mar 13 Avr - 20:31

Citation :
Bonsoir,

Je retirerai ce message dès qu'une réponse sera donnée. Il y a un moment déjà que ce topic demande une réponse, n'oubliez pas de mettre à jour vos rp!
Revenir en haut Aller en bas
http://solemnyswear.forumactif.com
Contenu sponsorisé




Quand le blanc rencontre le noir [PV Ezio] Vide
MessageSujet: Re: Quand le blanc rencontre le noir [PV Ezio]   Quand le blanc rencontre le noir [PV Ezio] Icon_minitime1

Revenir en haut Aller en bas
 

Quand le blanc rencontre le noir [PV Ezio]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Ambitio ionis :: Poudlard -« pour remplir sa caboche...» :: « 1er & 2nd étages. ::  couloirs & escaliers-
Creative Commons License
Design et forum de Stanouille | Copie interdite
Résolution optimale : 1440x900 | Forum optimisé pour Firefox

Créer un forum | ©phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Forum gratuit